Gabon : Vers un suivi écologique et une gestion responsable des tortues marines
Libreville, 6 février 2011 (Infos Gabon) – D’après une source gouvernementale, le Gabon et le Brésil se sont engagés pour un suivi écologique et une gestion responsable des tortues marines sur leurs côtes maritimes.
Certaines populations de tortues marines fréquentent, indiquent les scientifiques, les eaux littorales et les côtes des deux pays qui envisagent ainsi de mettre en place un projet d’échange et de coopération technique en vue de protéger les tortues marines.
A l’invitation de l’Institut Brésilien Tamac, une délégation gabonaise, a séjourné récemment au Brésil, dans le cadre de ce projet, où elle a visité le centre d’éducation environnementale dans la zone de Regencia à Espirito Santo.
Les actions humaines restent les principales menaces pour les populations de tortues de mer, en particulier le réchauffement climatique, la destruction de l’habitat de reproduction, l’occupation anarchique de la côte, la pollution des océans et les accessoires de la pêche, principalement sur tout le littoral, avec les filets de grosses et petites mailles en haute mer, ainsi qu’avec les hameçons.
Les deux délégations se sont engagées à élaborer des bases de données similaires, car les programmes menés sur les deux continents confirment une importante migration des femelles, après la ponte et l’alimentation, des deux côtés de l’Atlantique, démontrée par les captures en mer, le marquage des femelles et le suivi satellitaire.
Les tortues marines sont de très anciens reptiles à respiration aérienne. Elles sont présentes sur terre depuis 110 millions d’années. Il en existe 7 espèces au monde, qu’on retrouve dans tous les océans, dans les eaux chaudes tropicales et même dans les eaux froides arctiques.
Au Gabon, il y a quatre espèces différentes: les tortues luths, les tortues vertes, les tortues imbriquées et les tortues olivâtres. Autant d’espèces en danger d’extinction mondiale. Des actions doivent être menées à travers le monde pour tenter de sauver cette espèce animale. Car leurs effectifs sont en chute fulgurante et leur disparition est imminente.
Source:
http://infosgabon.com/?p=5864